السبت، 12 نوفمبر 2011

Calendrier - Championnat du monde

 

Calendrier - Championnat du monde



2011
27/03Grand Prix d'Australie Albert ParkDétails
10/04Grand Prix de MalaisieSepang International Circuit Détails
17/04 Grand Prix de ChineShanghai International CircuitDétails
08/05Grand Prix de TurquieIstanbul Park Circuit Détails
22/05 Grand Prix d'EspagneCircuit de CatalunyaDétails
29/05Grand Prix de MonacoCircuit de Monaco Détails
12/06 Grand Prix du CanadaCircuit Gilles-VilleneuveDétails
26/06Grand Prix d'EuropeValencia Street Circuit Détails
10/07 Grand Prix de Grande-BretagneSilverstone ArenaDétails
24/07Grand Prix d'AllemagneNürburgring Grand Prix Détails
31/07 Grand Prix de HongrieHungaroring CircuitDétails
28/08Grand Prix de BelgiqueCircuit National de Francorchamps Détails
11/09 Grand Prix d'ItalieAutodromo Nazionale di MonzaDétails
25/09Grand Prix de SingapourMarina Bay Street Circuit Détails
09/10 Grand Prix du JaponSuzuka International Racing CourseDétails
16/10Grand Prix de CoréeKorea International Circuit Détails
30/10 Grand Prix d'IndeBuddh International CircuitDétails
13/11Grand Prix d'Abou DabiYas Marina Circuit Détails
27/11 Grand Prix du BrésilAutodromo José Carlos PaceDétails

HierFORMULE 1Grand Prix d'Abou Dabi : Essais libres 3
  • Formule 1 Essais libres 3
  • Hamilton, Vettel, Webber
Essais qualificatifs
  • Formule 1 Essais qualificatifs
  • Vettel, Hamilton, Button

Dernière minute



La France dans le groupe de la mort ?

Football - Euro 2012

12/11/2011 - 15:50 - Mis à jour le 12/11/2011 - 16:37

La France dans le groupe de la mort ?




La France risque gros - FOOTBALL - Euro 2012
AFP

La France voit grandir le risque de se retrouver dans le 4e et dernier chapeau, synonyme de groupe délicat à l'Euro 2012, lors du tirage au sort prévu le 2 décembre à Kiev. Une forte possibilité étant données les perspectives après les barrages aller de vendredi et avant les retours mardi.

Selon toute vraisemblance, les Bleus auront tout à craindre du tirage au sort de l'Euro 2012 qui se déroulera le 2 décembre à Kiev. Vus les résultats des barrages allers, ils pourraient en effet se retrouver dans le 4e et dernier chapeau. La France est 12e des coefficients UEFA, selon le classement publié le 12 octobre et qui sera actualisé après les barrages retour du 15 novembre. Or avec l'Ukraine et la Pologne classées en tant qu'organisateurs dans le premier chapeau des têtes de série, avec l'Espagne et les Pays-Bas, la France recule de fait au 14e rang pour la répartition théorique en vue du tirage.
Avec l'Espagne et l'Allemagne ?
Dans ce classement, seuls la Croatie (7e au classement UEFA) et le Portugal (11e), devant la France dans cette répartition, sont actuellement en barrages. Il faudrait donc que ces deux pays soient éliminés en barrages pour que la France se retrouve dans le 3e chapeau. Si le sort du Portugal reste encore indécis après son 0-0 en Bosnie vendredi soir en barrage aller (avec toutefois l'avantage non négligeable d'un retour à Lisbonne mardi), la messe semble être dite en faveur de la Croatie. Les Croates se sont largement imposés 3 à 0 en Turquie vendredi soir et peuvent sereinement attendre le retour mardi à Zagreb.
De fait, quelle que soit l'issue finale de Portugal-Bosnie mardi, si la Croatie garde son avantage chez elle, la France sera condamnée au 4e et dernier chapeau. Le pire tirage, dans un groupe de la mort, serait alors: Espagne, Allemagne, Suède et France ! Un tirage plus clément serait, par exemple, Pologne, Russie, Grèce et France. Les coefficients UEFA sont basés à 20% sur le parcours à l'Euro-2008 (qualifications + phase finale), à 40% sur le parcours au Mondial-2010 (qualifications + phase finale) et à 40% sur le parcours des qualifications à l'Euro 2012.

Zidane : "C'est l'année du Real"

Football - Liga

12/11/2011 - 11:00 - Mis à jour le 12/11/2011 - 11:21

Zidane : "C'est l
'année du Real"


"C'est l'année du Real" - FOOTBALL - Liga
Eurosport

    A un mois du Clasico, Zinédine Zidane estime que le Real Madrid a comblé son retard sur le Barça. Pour le directeur sportif madrilène, cette saison mettra un terme à l'hégémonie catalane. "On voit clairement qu'on peut-être au même niveau, voire même devant", affirme ZZ.

    Le 11 décembre. Toute l'Espagne a coché cette date sur son calendrier. Dans un mois, Santiago-Bernabeu vibrera au son du Clasico. Le Real-Barça promet d'être explosif. Et serré comme jamais. Car si les Blaugrana étaient supérieurs aux Merengue lors des saisons précédentes, ce n'est plus nécessairement le cas aujourd'hui. "L'écart s'est réduit", souligne Zinédine Zidane. Interrogé par Infosport, le directeur sportif madrilène estime qu'"il y a une grosse différence par rapport à l'année dernière". "Et pas que dans les résultats, ça se voit aussi sur le terrain. On voit clairement qu'on peut-être au même niveau, voire même devant."
    Leader de la Liga avec trois points d'avance sur le Barça, la Casa Blanca aspire à reconquérir un titre qui lui a échappé ces trois dernières saisons. Mais aussi à décrocher une dixième Ligue des champions, que le Madrilènes n'ont plus soulevé depuis 2002. "Cette année est une bonne année pour changer tout cela. On a déjà fait une bonne saison l'année dernière, avec une demi-finale de Ligue des Champions notamment. Mais c'est une autre saison. On se rapproche un peu plus. On sent que les résultats parlent pour nous." Le Real reste sur une impressionnante série de dix victoires consécutives toutes compétitions confondues. Le tout à une moyenne vertigineuse de 3,8 buts inscrits par rencontre. Le Barça, lui, est invaincu cette saison. Vivement le 11 décembre.

    Pas fait pour eux

    Football - Matches amicaux

    12/11/2011 - 16:05 - Mis à jour le 12/11/2011 - 22:03

    Pas fait pour eux




    Pas fait pour eux - FOOTBALL - Matches amicaux
    AFP

    Vendredi, les Bleus ont évolué durant une grosse heure dans un 4-4-2 qui ne leur correspond guère. L'empilage de joueurs à vocation offensive n'a pas apporté grand chose à l'équipe de France contre les Etats-Unis (1-0), sinon une forme de désordre dans le jeu. L'avenir s'écrit en 4-3-3.

    Aimé Jacquet n'a pas pris une ride. Empiler les attaquants n'est toujours pas un gage de réussite offensive. En 1998 comme en 2011. Le France - Etats-Unis de vendredi (1-0) en a donné une nouvelle preuve. Et il serait étonnant que Jérémy Ménez, Franck Ribéry, Karim Benzema et Kevin Gameiro disent le contraire. Alignés ensemble au sein d'un 4-4-2 que l'on pensait pratiquement condamné avant que Laurent Blanc ne le sorte de sa poche le mois dernier face à l'Albanie (3-0), les quatre hommes n'ont pas réussi à tirer l'équipe de France vers le haut. Il ne faut pas chercher dans cet échec une quelconque raison physique. Les gars de devant avaient des jambes. Et même de l'envie.
    Durant une grosse heure, l'équipe de France a mené une double vie. Avec six joueurs chargés des activités défensives et quatre partant à l'abordage, à coups de grands raids individuels et souvent désordonnés. Ménez est le joueur qui symbolise le mieux ce constat. Sans jamais se résigner, le Parisien, sabre au clair, est parti de loin pour tenter de porter d'estocade. Avec une réussite plus que relative. Gameiro, lui, n'a même pas eu la chance d'apporter ce dont il est capable, perdu sur la pelouse du Stade de France. Jamais servi et manquant quelque peu de soutien et d'espace. "Quand vous alignez quatre attaquants, les espaces sont durs à trouver et il n'y avait pas de passeur, a compati Laurent Blanc après coup. Dans ce cas de figure, il faut qu'il y ait un attaquant qui décroche pour servir l'autre en profondeur."
    M'Vila : "Ce n'est pas à moi de faire le jeu"
    Vu de la pelouse, Yann M'Vila n'a que très peu goûté à cette configuration tactique. Habituellement associé à un ou plusieurs coéquipiers à la touche technique sûre, le Rennais n'avait cette fois qu'Alou Diarra à ses côtés. "On a joué à deux pointes, ce qui n'a pas facilité la circulation du ballon. J'aime bien jouer vers l'avant mais je ne suis pas numéro 10, ce n'est pas à moi de faire le jeu, a-t-il regretté après la victoire des siens. Il manquait un meneur de jeu. Du coup, c'était à nous de dire à Karim de descendre un peu. Mais ce n'est pas son poste habituel. Marvin (Martin) est entré et a donné une passe décisive." Démonstration imparable.
    Durant une grosse demi-heure, la dernière, et après les premiers changements, Marvin Martin, positionné en meneur de jeu, a redonné du liant à une équipe qui en manquait cruellement. Le Sochalien a fait le lien entre la défense et l'attaquant. Le hasard faisant étonnamment bien les choses, c'est sur l'un de ses ballons que Loïc Rémy - également plus à l'aise pour prendre la profondeur - a scellé la courte victoire d'une équipe de France désormais invaincue depuis seize rencontres. On n'ira pas jusqu'à assurer que le 4-3-3 est la solution ultime aux maux bleus. Mais il sied assurément mieux aux Tricolores. Le casting de la sélection, les profils, l'ambition qualitative de Laurent Blanc et la réalité du football actuel, tout laisse à penser que l'avenir s'écrit dans ce système-là plutôt que dans celui que l'on a vu face aux Etats-Unis et l'Albanie. "On le reverra (le 4-4-2), a cependant assuré Blanc. C'est important de savoir que l'on peut changer de système." Ponctuellement, ou en cours de match. Difficile d'imaginer plus. On ne bâtit rien de solide sur du sable.

    Privées de Jeux !

    Privées de Jeux !

    Le rêve olympique de ces Tricolores-là est déjà passé... Samedi en demi-finales du tournoi de préqualification de Porec, les joueuses de Fabrice Vial n'ont pas fait de miracle. Face à des Néerlandaises présumées supérieures, les Françaises se sont inclinées trois sets à zéro, non sans avoir bataillé, abandonnant là leur ambition de rallier Londres en 2012.
    Christina Bauer et les Bleues sont déjà fixées sur leur triste sort olympique. (Maxppp)


    Christina Bauer et les Bleues sont déjà fixées sur leur triste sort olympique. (Maxppp)
    Il y avait trop d'obstacles à franchir pour y croire raisonnablement. Orphelines des cadres que sont Anna Rybaczewski, Armelle Faesch et Jelena Lozancic, privées des services d'Hélène Schleck en attaque, les Bleues pouvaient difficilement rivaliser avec des nations telles que la Croatie ou les Pays-Bas, cette semaine, dans le cadre du tournoi de préqualification olympique de Porec. De fait, malgré une belle victoire obtenue aux dépens de la Suède vendredi (3-0), les filles de Fabrice Vial n'ont pas eu leur mot à dire sur les bords de l'Adriatique.

    Déjà surclassées par les Croates au premier tour, les Christina Bauer et consorts ont été dominées par les Néerlandaises ce samedi en demi-finales, en dépit des 15 points de celle-ci. Un revers trois sets à zéro logique concédé face à la dixième sélection mondiale. Logique mais sévère. Si la première manche, empochée 25-14 par les Orange, a vu ce redoutable adversaire imposer sa puissance offensive et son aisance défensive, les Tricolores auraient sans doute mérité meilleur sort dans les deux actes suivants.

    Dans le deuxième, les Françaises auront ainsi deux opportunités de conclure, à 23-24 et 24-25, avant de craquer sur la marque de 27-25. Le troisième ne sera pas aussi frustrant mais verra les coéquipières de Pauline Soullard gaspiller un avantage de cinq points (4-9), pour un échec sonné à 25-20. Cruel... Lonneke Sloetjes et les Bataves étaient perchées haut mais semblaient accessibles à cette génération bleue en devenir. Les Jeux de Londres 2012 arrivaient de toute façon trop vite pour une sélection en reconstruction. Mais rendez-vous est d'ores et déjà pris pour Rio 2016
    !     

    Cabaye et Malouda seront prêts

     

    Football - Matches amicaux

    13/11/2011 - 00:00 - Mis à jour le 13/11/2011 - 00:06

    Cabaye et Malouda seront prêts



    Cabaye et Malouda OK - FOOTBALL - Matches amicaux
    DPPI
     
    tous les Bleus ont pris part à l'entraînement organisé samedi au Stade de France. Yohan Cabaye (adducteurs) et Florent Malouda (béquille), les derniers incertains du groupe France suite à France - Etats-Unis (1-0), ont participé normalement à la séance. Ils seront aptespour mardi.

    En général, après un match, l'entraîneur compte les blessés et les incertains. Pour une fois, Laurent Blanc a compté les revenants. Vu la séance qui s'est déroulée au Stade de France samedi après-midi, au lendemain de France - Etats-Unis (1-0), tout le monde est apte à disputer France - Belgique, mardi, même endroit même heure. Même Yohan Cabaye (adducteurs) et Florent Malouda (béquille), qui se sont économisés toute la semaine dernière et qui ont visiblement récupéré de leurs bobos.

    Les joueurs ont commencé par faire des tours de terrain, mis à part Cédric Carrasso et Steve Mandanda, qui ont travaillé spécifiquement d'entrée. Les titulaires de vendredi ont continué leur décrassage tandis que les autres participaient à des petits exercices ballon au pied par petits groupes de trois. Puis devant le but. En fin de séance, Yohan Cabaye et Florent Malouda ont participé à une opposition à cinq contre cinq sur un tiers du terrain avec les remplaçants du match face aux Etats-Unis. Cabaye, lui, jouait un rôle d'électron libre. Abidal, Sakho et Réveillère, qui devraient être titulaires mardi face à la Belgique, ont également travaillé à part la vivacité avant de rejoindre le reste du groupe.

    L'entraînement s'est déroulé sous les yeux d'une forte délégation de l'Union nationale des footballeurs professionnels, autrement dit le syndicat des joueurs (UNFP) avec notamment l'ancien Ballon d'Or Raymond Kopa, Juste Fontaine, l'ex-sélectionneur des Bleus Michel Hidalgo, l'ancien capitaine de l'équipe de France Jean Djorkaeff et trois champions du monde, Lilian Thuram, Christian Karembeu et Bernard Diomède.

    Clermont, c'est pas encore ça

    Clermont, c'est pas encore ça

    Malgré son ambition de briller cette année sur la scène européenne, Clermont a manqué son entrée en lice en H-Cup, samedi, sur la pelouse de l'Ulster. Longtemps en avance au score, les Auvergnats se sont inclinés en fin de match (16-11), sur un essai en contre d'Humphreys, et se compliquent déjà la tâche dans une poule dominée par Leicester.
    Nakaitaci avait pourtant mis les Jaunards sur la bonne voie. (Maxppp)


    Nakaitaci avait pourtant mis les Jaunards sur la bonne voie. (Maxppp)
    Gagner à l'extérieur en Coupe d'Europe est souvent une tâche ardue, et Clermont est bien placé pour le savoir. Sans victoire en Irlande du Nord depuis plus de dix ans, les Jaunards sont encore tombés, en Ulster (16-11), en ouverture de la H-Cup. Rien de catastrophique, évidemment, sur le plan comptable, mais l'ASM espérait mieux démarrer cette compétition qui ne lui réussit que rarement, et dont elle a fait l'une de ses priorités cette année avec un recrutement haut de gamme (Vosloo, Byrne, Skrela, King, Hines et Sivivatu, arrivé simplement ce week-end en Auvergne).

    "Leicester et l'Ulster sont nos principaux rivaux dans cette poule. Si nous voulons avoir des ambitions, il faudra prendre le meilleur sur ces formations", annonçait cette semaine David Skrela. Pour éviter de se retrouver dans la même situation que l'an passé, quand Clermont avait été éliminé en poules malgré 4 victoires, l'ancien ouvreur toulousain voulait que son équipe décroche cinq succès en six matches afin de s'assurer une place en phase finale. Le joker est déjà brûlé, et pourtant il y avait quelque chose à faire sur la pelouse du quart-de-finaliste de l'édition précédente.

    Galvanisé par le retour de ses vice-champions du monde (Pierre, Bonnaire, Parra mais aussi Rougerie, longtemps incertain), Clermont démarre la rencontre pied au plancher. Si Parra rate sa première tentative (2e), Rougerie décale Byrne, qui transperce la ligne irlandaise et envoie Nakaitaci concrétiser la domination clermontoise initiale (0-5, 8e). L'entame est idéale, mais la rugosité des locaux dans les rucks aura petit à petit raison des ambitions auvergnates dans le jeu, et la première période se résume à un duel de buteurs : deux partout entre Skrela et Humphries (6-11, 40e).

    "Quand tu gagnes en Irlande du Nord, tu peux te dire à la fin de la rencontre que tu as fait un très grand match", disait Skrela avant le coup d'envoi. Malheureusement pour l'ASM, la rencontre s'enfonce après la pause dans un faux-rythme qui ne lui sied guère. Le genre de match piège où la moindre erreur se paie cash. Les Auvergnats en commettront bien trop. Sur un en-avant de Pierre, l'Ulster récupère le ballon ; Adam D'Arcy échappe à deux plaquages et crée le décalage, que Humphreys se charge de concrétiser (16-11, 70e). La sanction est lourde, mais méritée car Clermont aurait dû se mettre à l'abri par James, auteur de deux ratés grossiers (59e, 75e). Si l'une de ces deux tentatives avaient fait mouche, la pénalité plein axe obtenue à la 80e minute aurait eu une toute autre saveur... Contre une équipe d'Aironi balayée aujourd'hui par Leicester (12-28), l'ASM n'aura pas le droit à l'erreur le week-end prochain à Marcel-Michelin
    .

    Le Havre enfonce l'ASVEL

    Le Havre enfonce l'ASVEL

    L'ASVEL, malgré Tony Parker et Ronny Turiaf, n'y arrive pas. Elle concède face au Havre et à Ian Mahinmi son quatrième revers en six matches.
    Ian Mahinmi à la lutte avec Ronny Turiaf aux Docks Oceane. Le Havre avait créé un maillot spécial à l'occasion de ce match avec trois joueurs NBA.(EQ)



     
    Ian Mahinmi à la lutte avec Ronny Turiaf aux Docks Oceane. Le Havre avait créé un maillot spécial à l'occasion de ce match avec trois joueurs NBA.(EQ
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    Il y a des défaites à l'extérieur qui sont pires que d'autres à domicile. Autant le revers de l'ASVEL dimanche dernier contre Nancy (92-77) peut se comprendre tant les Lorrains sont au dessus, autant celui concédé au Havre samedi (77-68) risque de mal passer. Il a en effet été garni de 14 lancers-francs ratés (13/27), qui s'ajoutent à une maladresse globale (38% aux tirs). Hilton Armstrong a disparu (0 points en 15'), Dijon Thompson a déjoué (1/9, 1 d'évaluation) et Tony Parker (21 points) a fait ce qu'il a pu, comme marquer cinq points de suite au début du quatrième quart-temps pour égaliser. Mais le STB a pris la main avec deux trois de points de John Cox et ne l'a plus rendue.
    Tony Parker (3)
    Pourtant, Le Havre est un candidat au maintien, pas vraiment aux play-offs, quand bien même le STB est renforcé en ce moment par un Normand pur jus et champion NBA en titre Ian Mahinmi. Ce dernier a rendu coups pour coups dans son duel face à Ronny Turiaf : 10 points et 14 rebonds pour le Mav, 6 points, 8 rebonds et 4 contres pour le Knick. Battue quatre fois sur six, l'ASVEL compte compte aussi peu de points que son adversaire du soir, mais aussi que Poitiers et les promus Dijon et Nanterre. Et la suite s'annnonce ardue. Mardi, les Villeurbannais débutent l'Eurocoupe avec la venue de Valence, l'équipe de Nando De Colo et Flo Pietrus. Puis samedi ils recevront Chalon, l'un des deux deuxièmes. Et si Tony Parker est encore là le 26 novembre, il pourrait livrer un duel lourd de sens à Strasbourg face au club du sélectionneur Vincent Collet. - X.C.

    Forget, Paris relevé

    Forget, Paris relevé

    Quelques minutes avant les demi-finales du Masters 1000 de Paris-Bercy, la Fédération française de tennis (FFT) a annoncé samedi la nomination de Guy Forget en tant que directeur du tournoi parisien. Le capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis, qui conservera son poste jusqu'à la fin de l'année 2012, succède à Jean-François Caujolle, en place depuis 2007.
    Guy Forget est le nouveau directeur du tournoi de Paris-Bercy. (Reuters)




    Guy Forget est le nouveau directeur du tournoi de Paris-Bercy. (Reuters)
    Sans surprise, Guy Forget a été officialisé ce samedi midi dans ses nouvelles fonctions de directeur du tournoi de Paris-Bercy en 2012. Cette annonce, qui devait être révélée bien plus tard, s'est accélérée en raison des fuites apparues dans la presse. La Fédération française de tennis (FFT) a avancé sa traditionnelle conférence de presse d'après-compétition pour introniser le successeur de Jean-François Caujolle, arrivé en fin de mandat après cinq années de bons et loyaux services. "La Fédération remercie Jean-François Caujolle qui a effectué un travail exemplaire à la tête du tournoi lors de ces cinq dernières éditions, a expliqué Gilbert Ysern, le directeur général de la FFT. Le BNP Paribas Masters avait besoin d'un souffle nouveau".

    La FFT et son président Jean Gachassin se sont donc naturellement tournés vers le vainqueur de l'épreuve en 1991 pour prendre le relais et faire au "moins aussi bien" que Cajolle. D'autant que son prédécesseur a clairement avancé le nom de l'actuel capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis comme meilleur candidat à sa succession. "Dès les premières discussions avec Jean (Gachassin) et Gilbert (Ysern), j'ai trouvé l'idée très séduisante, a confié l'heureux élu avant la première demi-finale du tournoi parisien. D'autant que je suis très attaché au BNP Paribas Masters. J'ai d'excellents souvenirs ici en tant que joueur. C'est un tournoi où l'on assiste au plus beau tennis qui soit. Je suis très honoré de succéder à Jean-François pour continuer à porter haut les couleurs du BNP Paribas Masters".

    Fraîchement nommé au comité de pilotage du tournoi de Roland-Garros, Guy Forget portera donc en 2012 une triple casquette puisqu'outre ces deux nouvelles fonctions, il conservera son poste de capitaine en Coupe Davis pour ce qui devrait être sa dernière campagne avec les Bleus. "Il n'y a pas incompatibilité entre les deux, a précisé Ysern lors de cette conférence de presse improvisée. Guy reste l'homme de la situation pour la Coupe Davis. 2012 sera peut-être la bonne année pour rapporter le Saladier d'Argent". A priori, il s'agira de sa dernière chance pour triompher avec la bande de
    Jo-Wilfried Tsonga. Après, il sera temps de rendre l'un de ses costumes et de laisser la meute de prétendants (Julien Escudé, Henri Leconte, Cédric Pioline, Amélie Mauresmo) se l'arracher.     

    Bolt athlète de l'année

    Bolt athlète de l'année

    Mots clés :
    Emmanuel Quintin(Sport24.com) Publié le 12/11/2011 à 23:08Réagir
    Usain Bolt et Sally Paerson ont été récompensés samedi à Monaco
    Usain Bolt et Sally Paerson ont été récompensés samedi à MonacoCrédits photo :

    Champion du monde du 200 m et du 4x100 m cet été à Daegu, Usain Bolt a été désigné athlète de l'année par l'IAAF pour la troisième fois de sa carrière ce samedi. Chez les femmes, c'est l'Australienne Sally Paerson qui a été primée.

    Bolt, le retour du roi
    Son faux départ en finale du 100 m des Championnats du Monde de Daegu n'aura finalement pas eu d'importance dans l'issue des votes. Pour la troisième fois de sa carrière, après 2008 et 2009, Usain Bolt a en effet été désigné athlète de l'année par l'IAAF ce samedi à Monaco. Le Jamaïcain a été récompensé pour ses deux titres mondiaux sur 200 m (19''40, deuxième meilleur chrono de la saison) et 4x100 m (37''04, record du monde). «Cette saison a vraiment été difficile pour moi. J'ai dû travailler dur pour maintenir mon niveau donc cette récompense signifie beaucoup pour moi», a déclaré le roi du sprint mondial après avoir reçu son prix. Bolt a devancé Yohan Blake et David Rudisha, athlète de l'année 2010, dans les votes.
    Blake, champion du monde surprise du 100 m, se consolera avec le prix de la meilleure performance de la saison pour ses 19''26 réalisés lors du 200 m du meeting Diamond League de Bruxelles, soit le deuxième chrono le plus rapide de l'histoire derrière le record du monde d'Usain Bolt (19''19). Chez les femmes, c'est l'Australienne Sally Pearson, championne du monde du 100 m haies (12''28) à Daegu et victorieuse de 15 courses sur 16 cette année qui a reçu le prix de l'athlète de l'année tandis que la Kényane Vivian Cheruiyot a été récompensée du prix de la meilleure performance de la saison pour son doublé 5000-10 000 m aux Mondiaux de Daegu.

    Les McLaren en embuscade

    Les McLaren en embuscade

    Auteur du meilleur temps lors de la séance de qualifications devant les deux McLaren de Lewis Hamilton et de Jenson Button, Sebastian Vettel s'est donné, pour la quatorzième fois cette saison de bonnes chances de l'emporter dimanche sur la piste de Yas Marina. Qui pourra le battre ? Dans quelles circonstances ? La nuit sera-t-elle déterminante dans le choix des stratégies? Voici, en quelques points, les enjeux de ce Grand Prix d'Abu Dhabi, 18e manche du championnat du monde de F1.
    Button doit marquer des points pour conserver sa place de dauphin de Vettel (Reuters)



    Button doit marquer des points pour conserver sa place de dauphin de Vettel (Reuters) 
    Le départ:
    Avec un premier virage à angle droit (90°), le peloton des 24 monoplaces devra être attentif dès les premiers mètres de course pour éviter un carambolage dès le premier freinage. (En GP 2, les touchettes ont été nombreuses durant la course de samedi.) Sebastian Vettel, le poleman, devra avoir les yeux dans ses rétroviseurs car les deux pilotes de l'écurie McLaren, positionnés en 2e et 3e position sur la grille de départ devront jouer, une fois de plus, leur va-tout, dès les premiers mètres de course.

    La stratégie des pneus:
    Habituellement, la différence de performances entre les pneus les plus tendres et les pneus plus durs se situe autour d'une seconde de mieux au bénéfice des pneus tendres. En s'élançant dès le départ avec les gommes qui ont servi à la qualification (les plus tendres), les pilotes seront contraints de rouler équipés de ces gommes au moment où la piste les détériore le plus. En conséquence, il ne serait pas surprenant de voir le premier ballet des arrêts aux stands intervenir assez tôt en course pour les leaders, pour immédiatement passer le train des gommes dites "dures". En 2010, les pilotes n'avaient effectué qu'un seul changement de gomme, conséquence de la relative fraîcheur qui s'empare de la piste au moment de la nuit.

    L'horaire:
    Particularité de la course d'Abu Dhabi, son horaire. Disputée à la fin du jour (le sunset), entre chien et loup, puis totalement de nuit dans la dernière heure de course, le Grand Prix d'Abu Dhabi joue avec la nervosité des pilotes et les réglages des machines. Sebastian Vettel, pourtant auteur d'une pole position époustouflante reconnaît que ce changement de luminosité et de température influe sur les performances des machines : "Cet après-midi (samedi, ndlr), la voiture se comportait mieux. Une fois que le soir arrive, le soleil tombe et la piste se rafraîchit, ce qui améliore notoirement les performances de la voiture". En sera-t-il de même en course ?

    Les dépassements:
    Franchement critiquée la saison dernière en raison du manque de dépassement entre les voitures, la course 2001 du Grand Prix d'Abu Dhabi devrait être nettement plus animée cette année. C'est en résumé ce que pense le directeur de course de la FIA, Charlie Whiting qui voit les choses évoluer grâce notamment aux DRS et aux pneus Pirelli. "Il y a ici deux zones où l'on peut activer son aileron ajustable cette année et il y a deux points de détection différents, cela devrait faire une différence significative", martelait-il avant les premiers tours de roues vendredi. De plus, Charlie Whiting a indiqué aux pilotes que toute tentative de couper les chicanes du circuit de Yas Marina serait immédiatement transmise aux commissaires de course. Les virages n°6, 9 et 12 seront particulièrement surveillés.     

    HCup. Aucun club français ne s'est imposé

    HCup. Aucun club français ne s'est imposé

    Rugbysamedi 12 novembre 2011

    Aucune des quatre équipes françaises engagées samedi en Coupe d'Europe de rugby, Castres, Clermont, Biarritz et Montpellier, ne l'a emporté sur ses adversaires lors de la première journée des phases de poule. Pour son baptême du feu sur la scène européenne, Montpellier s'en est toutefois sorti avec les honneurs en concédant le match nul (16-16) face au tenant du titre, le Leinster, après avoir mené jusqu'à la dernière seconde de jeu.
    L'unique rayon de soleil est donc venu du stade de la Mosson, où Montpellier (groupe 3), en difficulté en Top 14, a livré une excellente prestation contre les Irlandais du Leinster. Héroïques en défense, les Héraultais ont mené une grande partie du match, avant de se faire rejoindre juste après la sirène sur une pénalité de Jonathan Sexton.
    Trois semaines après l'élimination du XV du Poireau en demi-finale du Mondial par la France (9-8), le pays de Galles s'est vengé sur la scène continentale. Après Cardiff vendredi, les Ospreys ont battu Biarritz (28-21) à Swansea tandis que les Scarlets sont venus à bout de Castres (31-23) à Llanelli.
    Ca ne va donc pas mieux pour le BO (groupe 5), malgré la titularisation d'Harinordoquy, Traille, Lakafia, Yachvili, Barcella, de retour de Nouvelle-Zélande. Les Basques, malgré deux essais, ont payé cash leur indiscipline face à des Ospreys guère plus inspirés.
    Clermont cède contre l'Ulster
    Le BO prend tout de même le point de bonus défensif, à l'inverse de Castres, qui s'est fait déposséder sur une ultime pénalité de Priestland. Les Tarnais ont logiquement cédé face à des Scarlets plus joueurs, et leurs espoirs de bien figurer dans le groupe 1 s'amenuisent alors que se profilent les rencontres face aux poids lourds du Munster et Northampton.
    Clermont (groupe 3) a de son côté cédé en fin de match à Belfast contre l'Ulster (16-11). En tête à la pause grâce à un essai de Nakaitaci (11-6), les Auvergnats ont rendu les armes après un essai de Ian Humphreys (70). Les Clermontois, qui visent les quarts de finale, devront engranger un maximum de points à Marcel-Michelin contre Aironi vendredi prochain. Mais gare aux Italiens, vainqueurs l'an dernier de Biarritz et qui ont accroché Leicester samedi en seconde période (28-12).
    Dans la poule 2, Edimbourg a rejoint Cardiff en tête après sa victoire à l'arraché (20-19) sur le terrain des London Irish. Les Ecossais recevront le Racing-Métro vendredi prochain.
    Dimanche, Toulouse recevra Gloucester dans la poule 6, avec l'objectif de se hisser à hauteur des Harlequins, vainqueurs du Connacht vendredi soir (25-17).
    Les rencontres :
    Vendredi :
    RACING-MÉTRO - Cardiff Blues : 20-26
    Samedi :
    Ulster - CLERMONT : 16-11
    MONTPELLIER - Leinster : 16-16
    Llanelli Scarlets - CASTRES : 31-23
    Ospreys - BIARRITZ : 28-21
    Dimanche :
    TOULOUSE - Gloucester (ANG)

    La Roja tombe à Wembley

    La Roja tombe à Wembley

    Déjà battue voilà trois mois en Italie (2-1), l'Espagne s'est inclinée en Angleterre, samedi soir, en match amical (1-0). La Roja a cédé sur un but opportuniste de Lampard, après avoir dominé l'essentiel des débats face à une Albion en mal d'arguments offensifs. Preuve que les champions du monde et d'Europe en titre sont humains...
    Lampard a frappé, l'Espagne est KO... (Reuters)
    Lampard a frappé, l'Espagne est KO... (Reuters)
     
    Si la Furia rafle tout ces dernières années lorsqu'il s'agit de garnir sa vitrine, en amical, la sélection rouge a des absences. En août dernier, l'Italie en avait été le témoin privilégié, victorieuse 2-1 sur ses terres. Et il y a un an tout juste, c'est le Portugal qui à Lisbonne s'en était donné à coeur-joie face aux champions du monde (4-0), quelques temps après l'Argentine (4-1). Car l'Espagne de Vicente Del Bosque aime à se tester dans les matches sans enjeu, s'essayant à différentes configurations qui ne sont pas toujours pour la flatter.

    Ce samedi à Wembley, les Ibères sont restés sobres, pratiquant le jeu léché qui leur va si bien et confisquant le ballon à leurs hôtes. Seulement c'est une Albion réaliste qui les a reçus dans le temple londonien. Une sélection aux Trois Lions en mal évident de repères offensifs, car orpheline d'un Rooney non retenu par Fabio Capello - suspension future oblige - mais diablement efficace. Une occasion véritable a ainsi suffi aux Anglais pour faire la différence. Un coup franc de Milner coupé par la tête de Bent, repoussé par le poteau de Reina et expédié dans les filets par un opportuniste Lampard, capitaine d'un soir tandis que Terry rongeait son frein sur le banc (1-0, 49e).

    Ni la présence au coup d'envoi du carré magique Villa-Silva-Xavi-Iniesta - le premier touchera pourtant du bois d'un magnifique reprise fouettée en seconde période (72e) - ni les entrées en jeu successives des Fabregas, Mata, Torres ou Cazorla n'y auront fait. L'Espagne concède en Angleterre sa deuxième défaite de l'année. Alors que les Walcott et consorts peuvent se targuer de finir 2011 invaincus, leur dernier revers en date remontant à la visite de l'équipe de France à Wembley (1-2). La seule déconvenue enregistrée par les Anglais chez eux ces quatre dernières années.

    Les huit couronnes de Loeb

     

    Les huit couronnes de Loeb

    Avant même la fin du rallye de Grande-Bretagne, Sébastien Loeb est assuré de remporter son huitième titre consécutif de champion du monde. Si Sébastien Ogier et Mikko Hirvonen l'ont sérieusement chatouillé cette saison, l'Alsacien continue de dominer le WRC. De 2004 à 2011, retour sur huit années de règne sans partage.
    Loeb et Citroën, une histoire d'amour qui dure. (Reuters)
    Loeb et Citroën, une histoire d'amour qui dure. (Reuters)
     
     
    2004: La consécration
    Coiffé au poteau par Petter Solberg et sa Subaru lors de la saison précédente, mais suffisamment régulier dans ses oeuvres, notamment sur asphalte, pour offrir sur un plateau le titre mondial des constructeurs à Citroën, Sébastien Loeb attaque la saison 2004 gonflé à bloc, bien décidé à devenir le second Français champion du monde après Didier Auriol en 1994. Vainqueur de six rallyes sur seize cette année-là, l'Alsacien arrive à ses fins. La première pierre d'un édifice que personne ne peut alors soupçonner.

    2005: Un phénomène bien né
    Gagner est à la portée de tous, confirmer est une autre paire de manches, a-t-on coutume de dire dans les hautes sphères sportives. Sébastien Loeb ne s'est pas arrêté à ces mots dans la foulée de son premier sacre, enchaînant sur un triomphe plus probant encore en 2005. Cette fois, ce sont pas moins de dix rallyes qui tombent dans sa besace, pour six victoires consécutives - nouveaux records - dont un Tour de Corse qu'il domine sans partage, devenant le premier pilote à remporter toutes les spéciales d'une épreuve WRC. Sébastien Loeb le champion s'illustre en outre par son état d'esprit irréprochable. Témoin son refus de valider son deuxième titre en Grande-Bretagne, alors que Michael Park, le copilote de Markko Märtin, vient de trouver la mort en spéciale.

    2006: Un triomphe en privé
    Citroën officiellement désengagé, Sébastien Loeb poursuit sa route avec la structure privée Kronos Racing, toujours bien entouré cependant par le double chevron. Un changement de décor qui ne le déstabilise pas outre mesure puisque l'intéressé se permet de battre le record de succès en WRC de Carlos Sainz (28 contre 26). Avec à la clef un troisième titre mondial obtenu malgré l'arrêt brutal de sa saison à quatre rendez-vous du terme du championnat. Victime d'une fracture du bras gauche après un accident de... VTT, Loeb assiste alors au baroud d'honneur vain de Marcus Grönholm.

    2007: L'égal des plus grands
    Sébastien Loeb entre dans l'histoire. Avec une quatrième couronne de champion du monde, le Français égale le record détenu par les Finlandais Kankkunen et Mäkinen. Toujours accompagné de son copilote, Daniel Elena, l'Alsacien, qui compte maintenant 36 victoires, prend le meilleur sur Marcus Grönholm (Ford) au terme d'une saison pleine de suspense. En effet, il aura fallu attendre le dernier rallye, le fameux RAC en Grande-Bretagne, pour connaître le nom du lauréat. Distancé en début d'année, Loeb aura fait parler sa fougue pour refaire son retard et doubler le Finlandais, parti trop souvent à la faute dans la dernière ligne droite du championnat. La C4, symbole du retour aux affaires de Citroën promet déjà !

    2008: Seul au monde...
    Sacré champion du monde pour la cinquième année consécutive - une performance inédite - le pilote alsacien porte par ailleurs son record de victoires à 47 rallyes, parmi lesquels le RAC et le rallye de Finlande qu'il n'avait jamais remportés jusqu'alors. Au rayon des références absolues, Sébastien Loeb se sera en outre adjugé un cinquième Monte-Carlo et un septième rallye d'Allemagne consécutif, pour un bilan record de onze triomphes. Sa fin de saison remarquable aura enfin permis à Citroën de reconquérir le titre des constructeurs aux dépens de Ford.

    2009: Enfin du suspense !
    Et de six ! Au terme d'une saison au scénario dantesque, qu'il aura débutée sur les chapeaux de roue avec cinq victoires de rang qui laissaient présager une marche triomphale, Sébastien Loeb accroche une sixième couronne au forceps. Poussé dans ses derniers retranchements par Mikko Hirvonen, l'Alsacien, dominé par son rival finlandais lors des cinq manches suivantes, reprend la main dans le money time en s'imposant au finish sur le RAC. L'une de ses plus difficiles campagnes, assurément.

    2010: Le final rêvé
    Sébastien Loeb fait honneur à son surnom de "Michael Schumacher du rallye" en coiffant prématurément sa septième couronne mondiale, à l'issue d'un rallye d'Alsace riche en émotions mais avare en suspense. De retour sur les routes de ses premiers exploits non-officiels, Loeb l'Alsacien n'a pas manqué de faire honneur à son statut de pilote intouchable sur asphalte, lui qui décroche alors son 18e succès bitumé de rang - pour un total de 60 succès. Le 19e suivra un peu plus tard en Catalogne, pour un Loeb qui termine la saison en trombe en s'offrant également le RAC. Latvala, Solberg et Ogier terminent tous à plus de 100 points du septuple roi.

    2011: Bousculé en interne
    Habitué à batailler contre les Ford, Sébastien Loeb a trouvé cette année un nouvel adversaire, de taille, au sein même de son écurie. Un rival suffisamment sérieux pour mettre à mal son hégémonie sur asphalte, au rallye d'Allemagne: Sébastien Ogier. La cohabitation s'annonçait brulante entre les deux "Seb". Elle a été explosive. Dès le deuxième rallye de la saison au Mexique, Loeb met la pression sur son cadet, contrairement aux consignes d'équipe, et celui-ci finit par partir à la faute alors qu'il était en tête. Plus tard, en Grèce, Citroën choisit d'aider Ogier à revenir sur Loeb, pour assurer les points constructeurs, et provoque l'ire du champion en titre, qui considère avoir été mis en danger et le fait savoir. La guerre interne fait rage, et Citroën choisit de prolonger le contrat de Loeb, mettant ainsi fin aux rumeurs de départ ou de reconversion de l'Alsacien. Ogier répond en gagnant en Allemagne et en Alsace, sur les terres de Loeb, mais voit ses ambitions de titre s'envoler en Catalogne. C'est ensuite Hirvonen qui craque sur le RAC, ce qui permet à Loeb de coiffer une huitième couronne ardemment disputée. Contesté comme jamais, et vindicatif à l'encontre d'Ogier dans la presse, le pilote d'Haguenau termine la saison triomphant. Vivement l'an prochain !     

    Ancelotti dit non à Paris

    Ancelotti dit non à Paris

    Ce ne sera pas Carlo Ancelotti! Entendu ces jours-ci dans les coulisses du PSG, le nom du technicien transalpin ne sera manifestement pas celui du successeur d'Antoine Kombouaré sur le banc parisien. Selon RMC, l'ancien manager de Chelsea aurait repoussé les avances de Leonardo, préférant se donner une nouvelle chance en Angleterre.
    Carlo Ancelotti n'est pas prêt à relever le challenge parisien. (Reuters)
    Carlo Ancelotti n'est pas prêt à relever le challenge parisien. (Reuters)
     
     
    En pleine trêve internationale et alors que son équipe pointe en tête de la Ligue 1 avec trois points d'avance, Antoine Kombouaré a eu de quoi angoisser ces derniers jours. Les informations concordantes de plusieurs médias ont clairement placé le technicien kanak sur la sellette. Le couperet allait même tomber en début de semaine prochaine, à en croire les informations de Canal +. Le diffuseur du championnat de France, qui avait démenti des informations du 10 Sport et de RMC plus tôt dans la semaine, a ensuite affirmé, jeudi, que l'arrivée de Carlo Ancelotti pouvait bien intervenir mardi. Sauf rebondissement, le technicien italien ne devrait pas prendre les rênes du club de la capitale, comme l'a annoncé RMC samedi soir.

    Pourtant, l'ancien coach de l'
    AC Milan semble bien avoir rencontré Leonardo en début de semaine, à Paris, dix jours après un entretien avec le président parisien Nasser Al-Khelaifi à Londres. Mais comme affirmé par un de ses proches à la radio française, Ancelotti était encore en réflexion. Dans la capitale anglaise justement, il aurait décidé d'y rester, comme il l'a annoncé depuis l'été dernier, notamment pour le bonheur de sa nouvelle compagne. Professionnellement parlant, celui qui a quitté Chelsea en mai dernier n'est pas pressé. Après avoir touché 600 000 euros lors de son licenciement, Ancelotti peut se permettre d'attendre une opportunité en Premier League. Le poste de Tottenham a été évoqué, mais il semble bien improbable de voir Redknapp remplacer un Capello démissionnaire de la sélection anglaise.

    Malgré ce refus, le PSG n'a pourtant pas abandonné l'idée de remplacer Antoine Kombouaré, toujours selon RMC. L'ancien coach de
    Valenciennes est encore plongé dans une situation inextricable et devra avoir les nerfs solides ces prochaines semaines. Face à la pression médiatique enclenchée par cette volonté d'introniser Carlo Ancelotti, "Casque d'Or" aura certainement du mal à trouver les mots pour relancer une équipe qui reste sur des performances peu brillantes, avec des joueurs fatigués (Pastore principalement) ou peu appliqués (Ménez notamment). Le sursis obtenu par l'actuel entraîneur parisien pourrait prendre fin dans deux semaines, avec un clasico au Vélodrome contre l'OM.

    Tsonga : "Il faut que tu te la kiffes !"

     
     

    Tsonga : "Il faut que tu te la kiffes !"

    "Il faut que tu kiffes" - TENNIS - Masters Paris-Bercy

    La victoire de Jo-Wilfried Tsonga face à John Isner (3-6, 7-6, 7-6) samedi, c'est d'abord une victoire du Français sur lui-même. Parce qu'il n'a jamais su comment prendre ce genre de joueurs, le Manceau a dû surmonter sa frustration. Pour y parvenir, il a trouvé une recette miraculeuse: savourer.

    Jo-Wilfried Tsonga a remporté plus qu'un simple match samedi à Bercy. John Isner n'est certes pas numéro un mondial. Le géant américain n'était même pas dans le Top 20 avant le rendez-vous parisien. Mais pour le Français, il constitue une équation compliquée à résoudre. Pas Isner en lui-même, mais ce qu'il incarne: un énorme serveur, face auquel il faut accepter de jouer un ou deux coups de raquette, pas plus, lors de ses jeux de service. Le problème n'est pas technique, mais psychologique. Par le passé, Tsonga a toujours eu tendance à se frustrer contre ce type d'adversaires. Et la frustration mène souvent à la défaite. Mais pas cette fois. Cette fois, il a passé le cap. Mais que ce fut dur.

    Tout au long du premier set, on a vu le Tsonga des mauvais jours. Précisément parce que ses précédentes expériences négatives face aux "gunners" du circuit lui trottaient dans la tête. "Je savais en rentrant sur le court que ce serait un match difficile, explique le Manceau, que je n'aurais pas beaucoup d'occasions de breaker. Mentalement, c'est dur. Je sais que John, c'est le genre de joueurs que je n'aime pas jouer. Jusque-là, je n'avais pas fait des bons matches contre ce genre de joueur. Quand je suis rentré sur le terrain, j'étais tendu et je ne savais pas comment aborder le truc. Au premier set, ça n'a pas été évident." Résultat, un break concédé, un set perdu et une affaire mal embarquée. Pour tout dire, on voyait mal Tsonga s'en sortir. L'histoire allait se répéter. Et puis son attitude a changé. Le match aussi.

    Positive attitude

    Pour gagner, le numéro un français avait besoin de positiver. Facile à dire, mais indispensable. Il raconte sa métamorphose: "Au fur et à mesure du match, je me suis dit qu'il fallait que je profite. Ce sont des moments extraordinaires. Je me suis dit: 'il y a du monde qui te soutient. Les gens sont derrière toi. Personne ne t'oblige à gagner. Il faut absolument que tu te la kiffes, que tu te fasses plaisir'." A partir de là, une autre demi-finale a débuté. "J'ai commencé à être un peu mieux, poursuit-il, à me faire plaisir dans les retours, à essayer d'avancer, de la prendre tôt, quitte à prendre des aces ou ne pas mettre la balle dans le terrain, au moins jouer le tennis que j'aime jouer et qui me fait bien jouer."

    Pour autant, jamais il n'a réussi à prendre le service de John Isner, malgré sept opportunités de break réparties sur les deux dernières manches. Mais en dépit de ce manque de réussite, il n'a jamais lâché. "Je suis allé au-delà de ma frustration", se satisfait le Français. Et jusqu'au bout, il a essayé de conserver la bonne attitude. Celle qui lui a permis, par exemple, d'écarter trois balles de match à 6-5 pour Isner dans le dernier set, en se montrant très agressif. "Je n'avais rien dans ma tête à ce moment là. Dans ces cas-là, on joue, on ne pense pas à grand-chose. On joue et on voit ce qui se passe. J'essayais simplement de me dire des choses positives. Rien d'autre."

    "Je suis privilégié de pouvoir vivre des moments comme ça"

    Tsonga le savait, un match contre un Isner, ça ne se gagne pas 6-2, 6-2 en une heure. Pas pour lui en tout cas. Mais au bout de cette bataille de trois heures et trois sets, il a su vaincre ses vieux démons, notamment en sortant le grand jeu dans les deux jeux décisifs qui ne portent jamais aussi bien leur nom que quand vous êtes dans l'impossibilité de breaker. "Jo a vraiment été très fort sur les tie-breaks. Il m'a complètement dominé les deux fois, constate Isner, beau joueur. C'est sans doute pour cela qu'il fait partie des meilleurs joueurs du monde parce qu'à ces moments-là, il sort son meilleur tennis."

    Tsonga sait aussi ce qu'il doit au public. Dans un autre contexte, il aurait probablement lâché, comme les autres fois. Comme contre Karlovic, à Wimbledon, voilà quelques années. "Je pense sincèrement que l'impact du public est important, admet-il. Je suis privilégié de pouvoir vivre des moments comme ça. C'était vraiment fantastique de pouvoir jouer devant mon public Il y avait beaucoup d'émotions sur le court. Pour moi, c'était un très bon moment. Des ambiances pareilles, je n'en ai pas vécues beaucoup. J'ai presque envie de dire que je n'en ai jamais vécu des aussi fortes. Ça faisait beaucoup de bruit quand les gens tapaient des pieds sur le sol, tout Bercy vibrait, c'était juste extraordinaire." Pour le coup, il se l'est kiffé ce match...

    \"Il faut que tu kiffes\" - TENNIS - Masters Paris-Bercy

    On a retrouvé Federer

    On a retrouvé Federer


    On a retrouvé Federer - TENNIS - Masters Paris-Bercy

    Aux portes d'un deuxième titre en l'espace d'une semaine après des mois de disette, Roger Federer peut finir la saison en trombe. Auteur d'une partie de rêve face à Tomas Berdych samedi à Bercy, le Suisse est toujours capable de produire un tennis dont lui seul a le secret. A confirmer sur la durée.

    Ne le répétez pas, mais il parait que Roger Federer est vieux. Il parait qu'il n'a ni son bras ni ses jambes de vingt ans. Il parait même qu'il aurait reculé à la quatrième place du classement ATP ces derniers temps. Certains audacieux avancent même que ce bon vieux Rodgeur serait fini. Pour tout dire, il est difficile de croire un mot de tout ça après la démonstration du Suisse samedi à Bercy. Face à Tomas Berdych, il a tout simplement été étincelant. Si ce Federer-là est fini, les autres, presque tous les autres, sont à plaindre car beaucoup ne tutoieront jamais en une vie le niveau atteint par le Suisse lors de certaines séquences de sa demi-finale.

    Bien placé pour évoquer le niveau de jeu de son vainqueur du jour, Tomas Berdych a cru voir ressurgir un fantôme sur le court central de Bercy. "Aujourd'hui, confie le Tchèque, j'ai affronté l'ancien Roger Federer. Celui qu'on a connu il y a quelques années et qui gagnait tout. Il a été incroyable. Je ne l'avais pas vu depuis deux mois et je peux dire qu'il a joué cet après-midi comme je me souvenais de lui à l'époque où il était numéro un mondial." Mis au courant des déclarations de Berdych, Federer a apprécié l'hommage. "Je prends ça comme un compliment, parce que le Roger d'autrefois ne perdait que cinq matches par an", a-t-il rappelé. Moralité, il vaut mieux jouer le vieux Federer que l'ancien.

    Quand le corps va...

    Troquant sa raquette contre une baguette magique, Federer a effectivement offert un récital qui n'a laissé personne indifférent. "Il joue à nouveau un tennis incroyable", a estimé Boris Becker sur son compte twitter. Le Suisse n'a pas été loin du match parfait. Au service, sans aucun doute. Et dans le jeu, il a eu un minimum de déchet. "On peut compter sur les doigts d'une seule main les fautes directes qu'il a faites", note encore Berdych. Alors, parfait, peut-être pas, mais c'était du très grand Federer. "Je ne sais pas si ça existe le match parfait, dit-il. Ça dépend aussi de l'adversaire. On joue toujours aussi bien que l'adversaire le permet. Mais j'ai fait beaucoup de bons choix aujourd'hui. J'ai beaucoup varié. J'ai fait les bonnes choses au bon moment. C'est une grande différence dans le tennis de pouvoir sentir à quel moment quoi faire. Sur ce plan-là, oui, c'était parfait aujourd'hui."

    On a retrouvé Federer - TENNIS - Masters Paris-Bercy

    Il n'y a en tout cas pas de hasard. Si Federer peut jouer un tennis aussi limpide, c'est d'abord parce que, physiquement, il est en pleine forme. Sa coupure de six semaines après la Coupe Davis lui a fait un bien fou. Il a pu se reposer, et surtout se débarrasser de toutes ces petites douleurs qui le polluaient ces derniers mois. "Il y a vraiment très longtemps que je ne m'étais pas senti aussi bien et évidemment ça change tout pour moi, juge-t-il. C'était un plan que j'avais établi. J'espérais vraiment arriver au sommet de ma forme à Paris et à Londres. Gagner Bâle a été un plus. Alors, ce n'est pas surprenant que je joue bien ici parce que j'avais essayé d'arriver à cela."

    Les effets de cette cure de repos sont tout de même saisissants. Après avoir remporté un seul titre en six mois, Roger Federer va peut-être en remporter deux en huit jours. Il sera même probablement le grand favori du Masters de Londres. Le tennis, il l'a toujours, ça ne fait aucun doute. Tant que son corps le laissera tranquille, il restera au top niveau. Deux bémols quand même. D'abord, de Bâle à Paris, il n'a pas affronté de très grosses pointures. Berdych n'est pas Nadal ou Djokovic. Ensuite, ce n'est pas la première fois cette saison que Federer sort un match proche de la perfection. On pense à sa demi-finale contre Djokovic à Roland-Garros, à son début de tournoi à Melbourne, aussi. Mais pour redevenir le patron, pour gagner à nouveau des tournois du Grand Chelem, il aura besoin de cette constance qui lui a trop souvent manqué ces derniers mois. "Je ne sais pas si Roger peut redevenir numéro un, tempère d'ailleurs Berdych. Pour être numéro un, il faut en faire beaucoup et tout ne se joue pas en un seul match." Mais Federer a encore ça dans sa raquette. On l'a vu samedi.

    الاثنين، 7 نوفمبر 2011

    Pas de podium pour l'OL

     
     

    Pas de podium pour l'OL

    Lyon pensait s'être relancé la semaine dernière en battant Saint-Etienne (2-0), mais les Gones ont rechuté dimanche en s'inclinant sur la pelouse de Sochaux (1-2) lors de la 13e journée de Ligue 1. Alors que l'OL avait l'opportunité de réintégrer le podium suite au match nul de Lille contre Evian la veille (1-1), l'occasion est manquée. Et s'il fallait désigner un coupable principal, Aly Cissokho serait très bien placé...

    Corchia et les Sochaliens ont stoppé l'OL. (Reuters)
     
    Corchia et les Sochaliens ont stoppé l'OL. (Reuters)
     
    Oui, l'OL était sans Lisandro et sans Bastos. Mais à Sochaux, l'OL était aussi, et surtout, sans défense. Les Lionceaux, pourtant nantis de l'avant-dernière défense du championnat au coup d'envoi, en ont profité pour s'imposer face au septuple champion de France (2-1), décrochant ainsi leur premier succès de prestige de la saison, pas très loin quand même de la belle victoire face à Toulouse lors de la 9e journée (3-0). Côté lyonnais, l'absence de Dejan Lovren, sorti sur blessure mardi lors de la défaite face au Real (0-2), a fait visiblement beaucoup de mal. Car si Bakary Koné, voire Réveillère, ont réalisé une prestation à peu près honnête, ce n'est vraiment pas le cas de Cris, et encore moins de Cissokho.

    "C'était Lyon, donc on était motivé, agressif pour faire le pressing, tous les bons ingrédients pour réussir, indiquait un
    Teddy Richert forcément ravi au coup de sifflet final, devant les caméras de Foot+. C'est vrai que ce n'est pas facile d'être tout le temps comme ça, mais là c'était Lyon, donc on était tous motivé." Et Sochaux, de manière incontestable, a réussi son match. C'est même probablement une référence pour les hommes de Mecha Bazdarevic, depuis le début de la saison. Mais pour les Lyonnais, les propos de Richert doivent aussi servir de révélateur. Même si l'OL est une équipe en reconstruction, surtout en ce moment, il sera attendu au tournant sur tous les terrains de l'Hexagone, statut oblige. Il faudra faire avec, donc il faudra faire mieux.

    Briand: "Il faut que ça nous serve de leçon"

    Le symbole de ce match, qui n'a en fait été ni manqué, ni réussi par les joueurs de Remi Garde, est incarné par Aly Cissokho. Monté assez régulièrement, plutôt correct dans le jeu, l'ancien défenseur de Porto est en revanche archi-responsable sur les deux buts. Sur le premier, il dévie dans son propre but une reprise manquée de Perquis à la réception d'un corner, alors que Lloris allait se saisir tranquillement du ballon (1-0, 10e). Sur le deuxième, un penalty transformé par Boudebouz juste avant la pause, il commet la faute à l'entrée de sa surface devant ce même Boudebouz (2-1, 43e). Entre-temps, Lacazette avait égalisé avec opportunisme peu après l'ouverture du score, en reprenant d'une tête un peu manquée un centre de Gomis (14e). Pour le reste, Sochaux a pu se contenter de tenir en développant son jeu au sol, face à des Gones trop tendres, trop entre deux eaux.

    Cris, complètement perdu, a permis à Lloris de briller juste avant le deuxième but de Boudebouz, en offrant une occasion à Bakambu (42e). Et hormis deux opportunités assez sérieuses pour Briand (36e) et Gomis (71e), les visiteurs n'ont pas réussi à prendre le match à bras-le-corps - alors qu'ils avaient toute la deuxième période pour le faire - afin de décrocher au moins un nul. "Ce n'est pas un grand match, confirmait
    Jimmy Briand. En faisant un peu plus, on a vu qu'on pouvait les bouger, mais ce soir ce n'était pas suffisant. Avec leur état d'esprit, ils étaient au-dessus. On avait envie de prendre le match par le bon bout, mais on prend un but rapide et on retombe dans nos travers. Il faut que ça nous serve de leçon." Au-delà de sa défense, Lyon a aussi manqué de moelle sur un élément clé, à savoir Yoann Gourcuff. Remplacé par Ederson au coeur de la seconde période (66e), l'ex-Bordelais tient peut-être les destinées de sa formation entre les pieds, vraiment. Car quand il n'est pas bon, ça se voit autant que l'inverse.     

    Un Federer à cinq Bâle

     
     

    Un Federer à cinq Bâle

    Privé d'une finale face à Djokovic, Roger Federer n'en a pas moins inscrit pour la cinquième fois son nom au palmarès du tournoi de Bâle. Le Suisse, toujours ravi d'évoluer à domicile, n'a pas été tendre ce dimanche avec Kei Nishikori (6-1, 6-3) pour s'adjuger son deuxième titre de l'année. Ce qui n'est pas pour lui un gage de réussite avant le Masters 1000 de Paris-Bercy qu'il n'a jamais gagné.

    Roger Federer compte désormais 68 titres sur le grand circuit. (Reuters)
     
    Roger Federer compte désormais 68 titres sur le grand circuit. (Reuters)
     
    Il espérait secrètement en découdre avec Novak Djokovic, deux mois après sa défaite amère en demi-finale de l'US Open. Roger Federer ne s'en est pas ému pour autant au moment de retrouver dimanche, en finale de "son" tournoi de Bâle, Kei Nishikori, tombeur la veille du n°1 mondial. Le Suisse, déjà lauréat de l'épreuve en 2006, 2007, 2008 et 2010, n'a pas connu grand mal à inscrire son nom au palmarès pour la cinquième fois. Le Japonais, peut-être un peu encore sur son nuage de la veille, n'a pas pesé bien lourd pour sa première rencontre avec l'homme aux 16 levées du Grand Chelem.

    Il faut dire que Federer, qui comme Djokovic s'était octroyé une pause de sept semaines depuis son escapade en Australie pour aider la Suisse à retrouver le groupe mondial en Coupe Davis, a sorti le grand jeu devant son public. Un chiffre s'il ne faut en ressortir qu'un de ce premier affrontement entre le Suisse et le Japonais : Federer n'a perdu que six points sur ses engagements, dont quatre dans le seul dernier jeu. Trop précis pour le Nippon, le Bâlois a connu sa seule frayeur à ce moment-là, celui de conclure, quand Nishikori se procurait sa seule balle de break de l'après-midi. Trop peu pour perturber le n°4 mondial qui, d'un smash de près, signait une copie presque parfaite après seulement 1h12 d'explication (6-1, 6-3).

    Son large sourire au moment de féliciter son vaincu en disait long sur sa joie de remporter un trophée, chose plutôt rare cette saison. Il fallait en effet remonter à la première semaine de l'année, à Doha, pour voir le Suisse soulever une coupe. Avec ce titre, le 68e de sa carrière chez les professionnels, Federer met donc fin à une longue disette de dix mois durant laquelle il aura connu quelques grosses désillusions (finale de Roland-Garros contre Nadal, quart de finale de Wimbledon face à Tsonga, demi-finale de l'US Open devant Djokovic...). La saison n'est pour autant pas terminée et l'Helvète a encore deux gros défis devant lui. Paris-Bercy dès lundi, un tournoi qui s'est toujours refusé à lui, puis le Masters de Londres à la fin du mois. L'occasion, peut-être, d'envoyer un message avant 2012. 

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