السبت، 5 نوفمبر 2011

Kombouaré, la résistance venue du banc

Kombouaré, la résistance venue du banc

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A vrai dire, il ne devrait pas vraiment être là. Telle une patelle cramponnée à la coque d'un bateau, Antoine Kombouaré tient toujours le choc, trois mois et demi après l'arrivée des investisseurs qataris. Le coach Kanak est le principal survivant du coup de balai estival opéré par les nouveaux propriétaires. Toujours très droit, parfois sur la défensive, il ne bronche pas depuis le début du championnat malgré les contraintes auxquelles il est confronté. Leonardo décide, Kombouaré applique.

En Ligue 1, l'entraîneur parisien est le seul qui n'ait pas choisi ses recrues, subit la pression des résultats et voit débouler au mois d'octobre un nouveau membre dans son taff. Angelo Castellazzi est le dernier appelé de Leonardo qui a débauché ce «préparateur tactique» en Italie. Récapitulons. Autour de lui, Komboaré a donc un adjoint, Yves Bertucci, qui anime généralement les séances d'entraînement. Un entraîneur des gardiens qui gère la guéguerre entre Douchez et Sirigu. Trois préparateur physique, un responsable du recrutement (Alain Roche), un directeur sportif (Leonardo) et maintenant un tacticien. Finalement, il ne reste plus grand-chose au coach, si ce n'est le pouvoir de dresser ses compos d'équipe.

De moins en moins de pouvoir

Pour faire bonne figure, Kombouaré a minimisé mercredi le rôle de son nouveau collègue. «Avec nous, il vient pour tous les montages vidéo concernant nos adversaires ou des joueurs que je supervise. En tout cas, il ne vient pas parler de tactique avec moi». Tiens donc. Dans ce cas, pourquoi aller chercher quelqu'un de l'autre côté des Alpes? Petit à petit, la marge de manœuvre du Kanak s'amenuise. Mais tant que les résultats parlent pour lui, l'entraîneur parisien est à l'abri.

«En début de saison, je ne devais pas être là, c'était compliqué, donc forcément je prends match par match», expliquait-il, avec un certain courage, avant le dernier match de championnat. La donne est toute simple: «Plus on gagne, plus je suis fort, plus je conforte ma position.» Pour combien de temps? A priori, l'histoire du PSG version qatari ne s'écrira pas à long terme avec lui. Du côté du Golfe, on rêve d'un coach de grand standing. Même s'il a dix ans de métier, Kombouaré n'en n'est pas un. C'est un entraîneur respecté, mais pas encore reconnu. Le trait d'union entre le Paris d'hier et celui des nouveaux riches prépare sûrement le terrain à un grand nom. Mais tant que son équipe mène le train de la L1 et amasse les victoires, on voit mal les dirigeants se séparer de trop vite de lui. Attention quand même, puisque le mois de novembre se profile. Traditionnellement celui de tous les dangers à Paris.

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