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Journée sportive
Paris au test Clermontois
Pour son premier match de la saison au Stade de France, le Stade Français n'a pas vraiment changé ses habitudes. Max Guazzini n'est plus à la tête du club parisien mais l'héritage est bien présent. Concert, animations, parades tous les ingrédients d'une grande fête populaire sont toujours au rendez-vous. L'invité, Clermont, a de la classe avec sa position de leader du classement et ses huit victoires en neuf rencontres. Et pour ne rien gâcher, le Stade Français redresse la tête.
Les Parisiens reprennent confiance
Toujours dans une reconstruction qui dure maintenant depuis deux saisons, le Stade Français a donné des signes encourageants le week-end dernier face à Toulouse (défaite bonifiée, 18-15). En tenant tête à l'ogre toulousain, les Parisiens se sont rendu compte qu'ils avaient des arguments à faire valoir. La confiance revenue, Michael Cheika compte-t-il s'appuyer sur ce dernier match pour recevoir Clermont ? Oui et non. « Non, parce que nous avons perdu ! Nous pouvions gagner, si nous y avions cru davantage. Cela dit, je vois aussi du positif. A Toulouse, l'intensité a été supérieure à celle produite jusqu'ici », a-t-il confié dans les colonnes du Parisien. Le Stade Français est en train de retrouver des couleurs et Frank Azéma, un des coaches clermontois, en est bien conscient. « C'est une équipe qui est en train de prendre confiance. Elle s'est rassurée aussi bien offensivement que défensivement, je pense que c'est ce qu'elle recherchait face au Stade Toulousain ».
Un test aussi pour Clermont
Finalement cette rencontre aura valeur de test pour les deux équipes. Les Parisiens vont pouvoir s'étalonner face l'équipe en forme de ce début de saison avec un objectif bien précis. « Si on gagne, on reste du côté des 6 », affirme ainsi Michael Cheika. Côté clermontois, il n'y a pas grand-chose à prouver au niveau du jeu tant les résultats parlent d'eux-mêmes. En revanche, le contexte du Stade de France permettra de jauger la force de caractère des Auvergnats avant le début des joutes européennes. « Je crois que dans le contexte du Stade de France tout est toujours un peu exacerbé ! Pour eux, ce sera une belle occasion de montrer aux 80 000 spectateurs et à la France entière, qu'ils sont là et qu'il faudra compter sur eux ! Ils se sont mis sur cette voie-là lors de la rencontre face à Toulouse et je ne pense pas qu'ils vont en sortir pour leur premier match au Stade de France. Ils vont nous proposer un gros match, c'est certain », annonce Azéma sur le site de l'ASM.
Clermont ne fera pas appel à ses internationaux français pour ce match et leur accorde encore quelques jours de repos, les préservant pour la Coupe d'Europe, contrairement à Paris qui alignera Papé et Szarzewski dès le coup d'envoi.
N'en demeure pas moins que Clermont risque bien d'être un morceau un peu trop gros pour des Parisiens, certes ragaillardis mais toujours convalescents. Les Jaunards affichant depuis le début de la saison une belle cohésion et un formidable enthousiasme, comme le confirme Frank Azéma. « C'est le ciment qui unit les joueurs depuis le début de la saison. Ils se retrouvent dedans depuis le début de la préparation physique, et ont envie de le faire durer. Nous sommes contents de voir que les garçons qui arrivent dans ce groupe sont aspirés par cet enthousiasme. Il faut que l'on maintienne cela tout en étant conscient qu'il faut se remettre en cause constamment, chaque semaine ». Et ceci, quelle que soit la taille du stade.
Bertrand LAGACHERIE
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