السبت، 12 نوفمبر 2011

Pas fait pour eux

Football - Matches amicaux

12/11/2011 - 16:05 - Mis à jour le 12/11/2011 - 22:03

Pas fait pour eux




Pas fait pour eux - FOOTBALL - Matches amicaux
AFP

Vendredi, les Bleus ont évolué durant une grosse heure dans un 4-4-2 qui ne leur correspond guère. L'empilage de joueurs à vocation offensive n'a pas apporté grand chose à l'équipe de France contre les Etats-Unis (1-0), sinon une forme de désordre dans le jeu. L'avenir s'écrit en 4-3-3.

Aimé Jacquet n'a pas pris une ride. Empiler les attaquants n'est toujours pas un gage de réussite offensive. En 1998 comme en 2011. Le France - Etats-Unis de vendredi (1-0) en a donné une nouvelle preuve. Et il serait étonnant que Jérémy Ménez, Franck Ribéry, Karim Benzema et Kevin Gameiro disent le contraire. Alignés ensemble au sein d'un 4-4-2 que l'on pensait pratiquement condamné avant que Laurent Blanc ne le sorte de sa poche le mois dernier face à l'Albanie (3-0), les quatre hommes n'ont pas réussi à tirer l'équipe de France vers le haut. Il ne faut pas chercher dans cet échec une quelconque raison physique. Les gars de devant avaient des jambes. Et même de l'envie.
Durant une grosse heure, l'équipe de France a mené une double vie. Avec six joueurs chargés des activités défensives et quatre partant à l'abordage, à coups de grands raids individuels et souvent désordonnés. Ménez est le joueur qui symbolise le mieux ce constat. Sans jamais se résigner, le Parisien, sabre au clair, est parti de loin pour tenter de porter d'estocade. Avec une réussite plus que relative. Gameiro, lui, n'a même pas eu la chance d'apporter ce dont il est capable, perdu sur la pelouse du Stade de France. Jamais servi et manquant quelque peu de soutien et d'espace. "Quand vous alignez quatre attaquants, les espaces sont durs à trouver et il n'y avait pas de passeur, a compati Laurent Blanc après coup. Dans ce cas de figure, il faut qu'il y ait un attaquant qui décroche pour servir l'autre en profondeur."
M'Vila : "Ce n'est pas à moi de faire le jeu"
Vu de la pelouse, Yann M'Vila n'a que très peu goûté à cette configuration tactique. Habituellement associé à un ou plusieurs coéquipiers à la touche technique sûre, le Rennais n'avait cette fois qu'Alou Diarra à ses côtés. "On a joué à deux pointes, ce qui n'a pas facilité la circulation du ballon. J'aime bien jouer vers l'avant mais je ne suis pas numéro 10, ce n'est pas à moi de faire le jeu, a-t-il regretté après la victoire des siens. Il manquait un meneur de jeu. Du coup, c'était à nous de dire à Karim de descendre un peu. Mais ce n'est pas son poste habituel. Marvin (Martin) est entré et a donné une passe décisive." Démonstration imparable.
Durant une grosse demi-heure, la dernière, et après les premiers changements, Marvin Martin, positionné en meneur de jeu, a redonné du liant à une équipe qui en manquait cruellement. Le Sochalien a fait le lien entre la défense et l'attaquant. Le hasard faisant étonnamment bien les choses, c'est sur l'un de ses ballons que Loïc Rémy - également plus à l'aise pour prendre la profondeur - a scellé la courte victoire d'une équipe de France désormais invaincue depuis seize rencontres. On n'ira pas jusqu'à assurer que le 4-3-3 est la solution ultime aux maux bleus. Mais il sied assurément mieux aux Tricolores. Le casting de la sélection, les profils, l'ambition qualitative de Laurent Blanc et la réalité du football actuel, tout laisse à penser que l'avenir s'écrit dans ce système-là plutôt que dans celui que l'on a vu face aux Etats-Unis et l'Albanie. "On le reverra (le 4-4-2), a cependant assuré Blanc. C'est important de savoir que l'on peut changer de système." Ponctuellement, ou en cours de match. Difficile d'imaginer plus. On ne bâtit rien de solide sur du sable.

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