السبت، 5 نوفمبر 2011

Safin, le champion multicarte

Safin, le champion multicarte

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Jouer, gagner, et s'en aller, était beaucoup trop simple pour lui. Marat Safin ne pouvait se contenter d'être un simple joueur de tennis. Retraité trop précoce, l'ex-numéro 1 mondial a prouvé qu'on pouvait gagner des grands Chelem tout en brisant des centaines de raquettes, en faisant hurler ses groupies et en profitant des soirées VIP. Il manquait juste un peu de temps au Russe pour mener en parallèle une carrière politique. Ça tombe bien, voilà la dernière lubie d'un ex-champion aux multiples visages.

Le caractériel. 1055 raquettes détruites en dix ans, cela classe un bonhomme. Ou plutôt un génie de la balle capable de péter les plombs à tout moment. Pour avoir fait turbiner à plein régime les usines Head, le grand Marat a été récemment récompensé par l'ATP. Sur le court, certains crient, s'agacent, pestent contre eux-mêmes. Lui, brisait son matériel comme s'il était la cause de ses malheurs. Pas très «tennis» comme attitude, mais tellement humain. Allez, qui n'a jamais rêvé de fracasser une raquette après une double faute ou un coup boisé? Safin l'a fait pour nous.

Le tennisman. Grand, puissant au service, capable de tenir l'échange et de volleyer, ne cherchez plus le prototype du joueur des années 2000. Voir jouer Safin, c'était l'assurance d'assister à un beau match de tennis. Sa volée de revers et son coup droit pouvaient terrasser n'importe qui. Même Roger Federer, quand ses genoux, son dos, ses épaules ou ses chevilles ne couinaient pas. Si seulement Marat avait eu un vrai physique…

Le fêtard. C'est un fait, Marat Safin n'était pas le dernier pour fêter chacun de ses titres. Le Russe adorait notamment Paris, les soirées en boîte de nuit. Mais il savait se tenir. En dix ans de carrière, pas un baiser volé à la cocaïne. Peter Lundgren, son ex-coach disait de son élève qu'il «savait choisir ses moments» et n'était pas seulement un joueur dilettante, se reposant sur son talent. Bref un Richard Gasquet avec quelque chose dans la caboche.

L'égérie masculine. Deux ans après sa retraite, les «Maraaaaaat» résonnent encore dans les couloirs de Bercy. Partout où il jouait, le Russe attirait les groupies. D'un côté, il y avait Kournikova. De l'autre, Safin. Pendant quatre ans, le beau gosse russe a même été élu joueur le plus sexy du circuit (de 2005 à 2008). Mais à l'inverse de la poupée russe, le beau Marat n'a pas fait carrière grâce à son physique.

Le politique. C'est la dernière casquette que devrait donc enfiler Marat. Le plus sérieusement du monde, l'ancien broyeur de raquettes a donc fait son coming-out politique cette semaine. Safin compte se faire une place à la Douma, après s'être fait enrôler par le parti de Vladimir Poutine. Au-delà du coup de pub, quel genre de député pourrait être celui qui porte le nom d'un ancien révolutionnaire? «Le plus beau de la Douma, mais c'est juste parce que les autres ont plus de 60 ans.» Et Marat restera toujours Safin

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